Qui sommes-nous?

Nous sommes des élèves du Christ, membres de l’Église universelle du Christ qui est unique et qui a été édifiée sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus est la pierre angulaire (Éphésiens 2:20). Nous ne faisons nullement partie d’aucune dénomination, comme c’est le cas pour les confessions catholiques et protestantes. Notre histoire remonte à la proclamation solennelle du fondateur de notre Église, le Christ Jésus : Mat 16:18 «  Et moi, je te dis que tu es Pierre (Petrus), et que sur cette pierre (petra) je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. »

Nous commençons par cette déclaration universelle pour vous retracer l’origine de l’Église du Christ qui est la nôtre dont le nom de « Élève ou disciple de Jésus-Christ » est l’une des appellations de ses membres. 


L’Église aux premiers siècles

En effet, la prédiction de Notre Seigneur concernant la construction de Son Église s’est matérialisée environ trois ans après, vers l’an 30 de notre ère, le jour de la pentecôte, le Seigneur inaugure Son Église avec l’effusion du Saint Esprit. Trois mille âmes se convertirent au Seigneur et la base de Son Royaume est ainsi établie sur quatre piliers : l’enseignement des apôtres, la communion fraternelle, la fraction du pain et les prières (Actes 2 :41-42).


Comme Jésus l’avait déjà prédit, à cause de Son nom, ses disciples seront haïs de tous (Mat 10 :21-23), humiliés, maltraités, persécutés. Tel fut le cas tout juste après l’inauguration de l’Église. Les juifs continuèrent leur hostilité à l’égard de la nouvelle doctrine, persécutèrent l’Église : les apôtres emprisonnés et bastonnés, le diacre-évangéliste Étienne lapidé, l’apôtre Jacques mis à mort par l’épée, etc. Cela entraine la dispersion et l’expansion des chrétiens dans plusieurs pays et continent, particulièrement dans l’Asie mineure et à Rome. 

En effet, en 64 de notre ère, l’incendie de la ville de Rome commanditée probablement par Néron, mais attribuée aux chrétiens, a déclenché de violentes persécutions qui se poursuivent avec Domitien vers l’an 93 jusqu’à Dioclétien vers l’an 303. Ces empereurs de l’empire romain symbolisés par le quatrième animal de Daniel et la première bête de l’apocalypse ont accompli leur mission, celle de faire la guerre aux saints (Ap13 :7) et de les vaincre selon la grande prophétie de l’apocalypse. Les églises qui n’ont pas été détruites se sont apostasiées comme ce fut le cas de la communauté de Rome qui s’est transformée en église d’État, la religion officielle de l’empire avec la conversion de Constantin le Grand au début du 4e Siècle.

 

La dérive

Dès lors, on ne retrouve que l’église romaine qui s’écarte chaque jour du fondement apostolique jusqu’à la réforme de Martin Luther qui d’ailleurs fut incomplète, car elle ne fait que rendre la Bible accessible au monde, mais ce mouvement n’a pas permis de rétablir l’Église primitive. De ce dernier mouvement naissent des centaines de dénominations. C’est ce qui explique cette gamme de controverse en matière doctrinale entre les différentes confessions qui prétendent toutes issues du christianisme alors qu’il n’y a https://www.clerus.org/bibliaclerusonline/es/cho.htmqu’un seul Dieu, une seule Église et une seule doctrine.    

Face à ce constat, l’un des pionniers de la communauté des disciples de Jésus-Christ du nom de René Gaspard s’est donné la mission de retourner à la source et de remonter le temps à l’époque où il n’y avait ni catholicisme, ni protestantisme, à l’époque où l’Église avait pour seuls docteurs les apôtres, les prophètes et les anciens de Jérusalem (Actes 16:4).   


Naissance du mouvement « Retournons à la Source »

On est au début des années 60, notre cher frère René, alors maestro de la chorale et sacristain de l’église Sainte Catherine d’Alexandrie de Bouzy, localité se trouvant en Haïti dans le département des Nippes, bénéficiant des conseils et de la documentation d’un prête catholique français appelé Jean Bidot, curé de la paroisse qui lui confia la responsabilité du mouvement « Apostolat des Laïcs » inauguré par le Pape Pie XII lors du premier congrès tenu du 7 au 14 octobre 1951. Soucieux de sa nouvelle fonction de prédicateur, il priorisa, entre toutes autres occupations, l’étude des Saintes Écritures et il y découvrit des textes qui interdisent aux serviteurs de Dieu d’adorer les idoles (Ps 115:4-8; 1Jn 5:21). Ce fut là, le déclic qui l’amena à poser un tas de questions pertinentes sur le salut éternel. Le prête ne lui cacha point la vérité et du même coup lui remit des documents, parmi lesquels une bible de version Jérusalem, pour l’aider dans sa quête de la vérité. C’est le premier pas du mouvement intitulé : « Retournons à la source ». 

En effet, lors d’une visite pastorale de l’Évêque du Sud d’Haïti dans la paroisse, notre frère René a eu le privilège de présenter un discours pour accueillir honorablement le prélat. Il profita de cette opportunité en tant que laïc pour dénoncer le culte illicite des idoles dans l’Église catholique. Mécontent de cette intervention, Monseigneur lui dit d’un ton ironique devant le curé de la paroisse : « puisque vous parlez d’idoles, faites ôter tous les saints de la paroisse ». Prenant au mot la déclaration de l’évêque, il reçut du curé l’autorisation écrite et scellée pour détruire les statues ou idoles de la paroisse. Ainsi, la statue de Sainte Catherine d’Alexandrie a été renversée. Ce qui lui a valu un mois d’emprisonnement cinq ans après l’évènement en 1969. Mais le Seigneur, prévisible et omniscient avait déjà préparé sa libération miraculeuse avec la disposition du pape Paul VI le 9 mai de cette même année de révoquer la canonisation de Sainte Catherine d’Alexandrie et de la retirer officiellement de son calendrier liturgique romain quoique le pape Jean Paul II, trente-trois ans plus tard, soit en 2002 l’y rétablit à la suite de son pèlerinage au monastère Sainte-Catherine du Sinaï. En ce qui concerne le prête, il a été transféré en France et remplacé par un autre prêtre français.

La rupture

Nous sommes en 1965, et le 18 avril, dans la messe pascale, le nouveau prêtre dans son sermon a évoqué le nom de Jésus comme seule source de salut (Actes 4 :11-12), et seul intercesseur auprès de Dieu pour les hommes. Quatre mois après, soit le 15 août, le jour de l’assomption, ce même prêtre présenta le nom de la « Vierge Marie » comme médiatrice entre Dieu et les hommes. Cela souleva une contestation publique en pleine messe, dirigée par le frère sacristain. Et le curé, dans un élan de colère le chassa de la basilique. Avant de sortir, il demanda à toutes celles et tous ceux qui choisissent Jésus de se lever, et même l’enfant de chœur qui officia avec le prêtre leva sa main pour justifier son adhésion au mouvement et sortit avec le groupe de l’enceinte du temple catholique de Bouzy.

 

L’Église de nos jours

Depuis ce jour, les frères et sœurs qui ont accepté de prendre partie pour Jésus-Christ continuèrent de nourrir leurs âmes de la Parole de Dieu, en puisant leur nourriture spirituelle des écrits des Apôtres. De nos jours, les disciples se retrouvent dans le monde entier. Certes, le travail d’évangélisation se poursuit afin de ramener des âmes à Jésus avec un sentiment mêlé de crainte à ne pas aller au-delà de ce qui est écrit (1Cor 4 :6).  Pour en savoir plus voir les Caractéristiques fondamentales des disciples de Jésus-Christ.